Pierre AURIACOMBE


Pierre Auriacombe, issue de la filière Universitaire de la Sorbonne il rejoint les rangs du SCUF en 1978. Après son aventure de joueur, il présidera l’école de rugby au début des années 2000…

.

Né le 17 juin 1958 à Arcachon
Taille / poids : quand j’étais joueur… Ouf, 1,73 m pour 82 Kg
Poste joué : Talonneur
Profession : Je travaille dans le Monde politique, Elu à Paris 16, Conseiller de Paris, et j’ai ma boite de Conseils et j’accompagne et je forme des candidats à travers différents Pays (Afrique, Europe de l’Est, Asie…)
Situation maritale : Marié et 3 enfants

.

.

– Comment es tu arrivé à la pratique du rugby ?

La pratique du Rugby, quand tu es né sur le bord du Bassin d’Arcachon dans une famille 100% Gascogne, est elle naturelle. Je quitte mon Sud-Ouest natal et j’arrive en Région Parisienne vers les 10 ans, et après 5 ans de judo, je m’inscris au RUGBY AULNAY CLUB, le RAC. Je vais y jouer également 5 ans, minime et cadet.

– Comment ou par qui tu arrives au SCUF ? Et en quelle année ?

En 1977 j’arrive à la Fac, à Paris I, où je fais rapidement la connaissance de 2 Scufistes qui vont devenir de mes meilleurs amis, Gérard POTIER et Jean-Pierre LAUNEY… et naturellement en septembre 1978 j’atterris au SCUF. 40 ans après j’y suis encore, 40 ans de rugby et surtout 40 ans d’amitié, notamment, et surtout avec le futur Président du SCUF, Pascal WAGNER et son acolyte Jean-Michel SANLES… et beaucoup d’autres.

– Sur le terrain tu étais quel type de joueur ?

Je n’ai pas souvenir d’avoir eu peur, plutôt vaillant, et dès mes premiers matchs j’ai joué au talonnage. Le meilleur compliment, je l’ai eu par deux fois de la part d’arbitres « vous, j’aime pas vous arbitrer »… toujours à la limite de la règle. Après pour être honnête, je ne suis pas forcement un bon exemple, j’ai toujours eu horreur de
l’entrainement.

– Tu as surtout pratiqué en Réserve, quels ont été les joueurs (ou dirigeants) auprès de toi qui ont compté ?

Comme tous sur ma génération, « Le Président BMN », Bruno MARTIN NEUVILLE. Un homme au cœur hors du commun. Après je pourrais en citer beaucoup, mais bien évidemment comme joueur, et surtout pour le Personnage, Daniel BOURREL, et pour l’entraineur, André CELHAY, même s’il est de LA TESTE et moi de GUJAN, on reste sur les bords du Bassin.

– As tu souvenir de beaux moments sportifs avec le SCUF à nous compter ?

Mes meilleures années au SCUF sont les années « 3 Vieux » dans les années 90. Une superbe bande de copains, et 20 ou 30 ans après on est toujours là, « Les Copains d’abord ». Un souvenir, le match contre le Variété avec Yannick NOAH, Michel PLATINI, Denis CHARVET et beaucoup d’autres… On n’a pas gagné, mais ce fut une belle Fête !!!

– As-tu eu le privilège de jouer la Rose Cup ou de te rendre à Stratford ?

Je l’ai jouée à Paris (la Première avait un match en province) et j’ai surtout eu la chance de faire le déplacement en 1989. Superbe souvenir, même si on a perdu, et il faut vraiment que je m’organise pour y retourner avec Jean-Louis SIMON et les golfeurs pour la ROSE CUP GOLF.

– Tu fais partie des piliers du SCUF participant au Marathon de la Soif, comment t’es tu retrouvé embarqué dans cette galère ?

Le Marathon des leveurs de coude, c’est la bande de joueurs de la 3 Vieux associés aux anciens de TYROSSE. Dans les années 90, sous l’impulsion notamment de Philippe CHIER (Patron de la PERESTROIKA, notre bar de l’époque), de Pascal VINSONNEAU (Ex-Président de US TYROSSE) de WLAD ou de François-Dominique BARRE (FANDO), et d’autres, va se créer la PENA SCUF qui organisera de nombreux déplacements (Coupes du Monde en Afrique du Sud, en Nouvelle Zélande ou prochainement ou Japon, ou encore chaque année Pampelune)…
et à chaque fois depuis sa création, le Marathon des Leveurs de Coude. Une belle Expérience !!!

– Tu as joué jusqu’à quel âge ?

Je suis de 58, j’ai du jouer jusqu’en 2000, un peu plus de 40 ans. Mais la dernière année ne fut pas très glorieuse. Blessé en septembre, reprise en avril et re-blessé pour 6 mois. Là je me suis dit qu’il était temps d’arrêter.

– Raconte nous comment tu t’es retrouvé directeur de l’école de rugby, combien d’années tu as officié, les missions que tu as mené ?

Quand tu as 3 fils qui jouent au SCUF, à l’Ecole de Rugby, que tu es un ancien du Club et que tu es de surcroit Secrétaire Général de l’Omnisport du SCUF… et que PETER MACNAUGHTON, un grand ami également, te dit que c’est ton tour… tu deviens directeur de l’Ecole de Rugby. Apres ça a été 4 belles années, mais très chronophage. Bravo à tous les éducateurs qui passent leur week-end avec nos gamins.

– Aujourd’hui comment vis tu le rugby, encore sur ou au bord du terrain ou derrière la télé ?

Il faut se rendre à l’évidence, plutôt TV… j’ai un boulot qui me prends beaucoup, souvent le week-end, et, surement à tort, je ne prends pas le temps de venir voir jouer le SCUF. Mais il faut que cela change et que je m’organise.

– Es-tu encore en contact avec des Scufistes de ta génération ?

Oui beaucoup, c’est mes amis et c’est une grande partie de ma vie, et un peu par hasard je me suis retrouvé à organiser les diners de la génération des joueurs des années 80. On s’est ainsi retrouvé à des diners à plus de 70 anciens, superbes souvenirs. Et il faut que ça continue pour longtemps.

– Si tu as quelque chose à ajouter ?

Oui, un dernier mot. Je parle des copains, et je voudrais que l’on se souvienne aussi de ceux qui nous ont quitté trop tôt, bien évidemment Bruno MARTIN NEUVILLE, Pierre BOUTEILLY avec qui j’avais créer la section SCUF GOLF, LA PATENTE ou LA GAUFRE ou encore très récemment Jean-Pierre BANZET et beaucoup d’autres avec une dernière pensée pour Thierry POTIER, le frère de Gérard, avec qui j’ai beaucoup joué. Aussi je terminerai sur les COPAINS D’ABORD :
Quand l’un d’entre eux manquait à bord,
C’est qu’il était mort.
Oui, mais jamais, au grand jamais,
Son trou dans l’eau n’se refermait,
Cent ans après, coquin de sort !
Il manquait encore.