Wesley DELAHAYE


DELAHAYE Wesley, coéquipier premier, pilier infatigable qui débuta lors du Trophée des 30 en juin 2014, revient sur ses deux saisons passées au S.C.U.F.

né le 31/08/85 à Epinay sur Seine (93)

Taille Poids : 1m83 – 115kg hors taxes

Poste joué : pilier

Profession : Associé dans une société de Transports

Situation maritale : en couple avec un enfant

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Comment es tu tombé dans le rugby, quel est ton parcours avant le SCUF ?

Je faisais du volley-ball depuis 3 ans et un jour en rentrant chez moi je passe devant le terrain de rugby de Saint-Denis où je vois un pote d’école faire un match. Je suis resté jusqu’à la fin et mon pote m’a dis de venir le mercredi à l’entraînement. J’ai donc commencé le rugby à Saint-Denis en minimes en tant qu’ailier… Puis je suis monté en 3eme ligne aile, 2ème ligne pour finir pilier, un poste que je n’ai jamais quitté. J’ai fait une année junior Crabos au Racing Club de France puis une année Balandrade à Genevilliers avant de revenir à Saint Denis.

Tu arrives en 2014, comment ou par qui découvres tu le SCUF ?

Je co-entrainais les féminines de Saint Denis où j’ai connu mon amie. Malheureusement la section féminine a fermé et les féminines restantes sont pour la plupart parties rejoindre le SCUF-PORC, dont mon amie. J’ai fait une ou deux 3eme mi-temps avec elles et j’ai connu Clement Le Garnec qui m’a bien vendu le club. J’ai donc décidé de rejoindre le SCUF juste après.

Saison 2014/15, on apprécie ta régularité au poste avec 14 matchs joués sur 18. En revanche, sur le terrain les résultats sont en dents de scie et le SCUF termine 7ème sur 10 de sa poule.

J’arrive un peu à tâtons comme je venais de quitter un club où j’avais tous mes repères et où je jouais depuis un paquet d’années. Je suis bibite dès le premier match à la maison contre Rambouillet pour une super chistera directe en touche… Ce fut une saison bizarre où on commence très bien avec le meilleur souvenir une victoire à l’arraché 3-5 sur le terrain du futur premier de la poule l’ACBB, où Romain Preteseille fait un discours d’avant match sur lequel j’ai chialé toutes les larmes de mon corps… Ensuite on perd des joueurs majeurs comme JC Diaz et Kevin Malithe, puis on enchaîne les contre performances…

– Pour ta seconde et dernière saison, tu joues 16 matchs dont la Finale IdF et les deux rencontres de championnat de France. Y a t-il un match clef cette année là qui permet au SCUF de retrouver la Fed 3 ?

Le match clef pour moi fut Saint Maur à la maison qu’on annonçait comme les ogres de la poule et qu’on tape d’un net 32-0. Là ce fut fort et on s’est tous regardé en se disant qu’il y avait une putain de saison à faire.

Ce fut plus dur en deuxième partie de saison où on finit sur les rotules en finale IDF puis en championnat de France. Ce qui laisse des gros regrets vu la qualité du groupe sénior. On ne va pas faire la fine bouche quand même avec cette montée en F3!

– Pour toi c’est une belle fin de parcours, Ton départ était il déjà acté à l’issue de la saison ?

Oui clairement même s’il nous manque le titre IDF en A et en B… Et je pense qu’on aurait pu faire un meilleur parcours en championnat de France, enfin ce qui est fait n’est plus à refaire!

En fin de saison, je déménageais dans le val d’Oise. Ma société me prenait beaucoup de temps et d’énergie. Ça devenait inenvisageable de rempiler au SCUF techniquement. Je pensais arrêter complètement et puis fin août 2016 j’ai décidé de reprendre à côté de chez moi à Gonesse avec des coach que j’avais déjà connu plus jeune et des joueurs que j’avais déjà côtoyé.

– Après ces saisons au SCUF quels sont joueurs de première ligne avec lesquels tu as eu plaisir à pousser en mêlée. En dehors de la première ligne tu as des noms de joueurs qui t’ont marqué ?

Mon chouchou d’amour, ma noiraude c’est mon JC Diaz le petit poney sénégalais. Un pilier très fort avec une marge de progression encore énorme, dommage qu’il soit trop gentil… Puis il y a Chabé, Damien Boyer, Ilan Tomasso, Patxi, Becquet…

En dehors de la première ligne, ce fut 2 années de grande qualité avec des grands joueurs comme Romain Preteseille, Calixte Pierre, Kevin Malithe, Paul, Doudou, Arnaud Martin, Tisne, Nordine, Mestre, Begu, les Le Garnec, Hersant, Germain… Y en a tellement que la liste pourrait se prolonger!

– On a eu plaisir à te retrouver en juin dernier pour le Trophée des 30 où le capitaine des Vieux Kevin Malithe t’avais recontacté. Souvenir ?

Ça me tient à cœur de garder un contact avec le SCUF car c’est un club à part et on ne le quitte jamais vraiment et si je peux jouer ce trophée tous les ans ça me ferait énormément plaisir même si je ne l’ai jamais gagné encore…

– Croises tu parfois des scufistes avec qui tu es resté proche ?

Je vois souvent JC Diaz et Cedric Hersant puis je croise de temps en temps Calixte, Doudou, Begu…

– En 2016, tu joues ta seule Rose Cup gagnée à la dernière minute 24 – 22, un regret de ne pas avoir pu jouer à Stratford ?

En 2015, j’avais le billet d’avion pour aller à Stratford. Malheureusement j’ai eu un contrat de dernière minute au travail que je ne pouvais pas refuser pour mon avenir pro, j’ai du annuler à la dernière minute ce voyage qui me tenait à cœur… Ça a été un des pires week-ends que j’ai vécu tellement j’étais déçu.

– Un mot à ajouter ?

Un petit mot pour mon coach Sylvain Lamy avec qui j’ai beaucoup accroché, je sortais d’une dernière saison difficile à Saint Denis, qui m’avait pas mal fait descendre mon estime de moi même ainsi que ma confiance. Sylvain a su me remettre sur de bons rails et me faire retrouver le plaisir que j’avais perdu à ce moment là. Mon seul regret à de ne jamais avoir joué avec lui en première ligne, j’aurais beaucoup aimé je pense!

Ensuite un mot pour les petits gars du SCUF anciens et nouveaux. Je vous souhaite une saison meilleure que toutes les anciennes saisons, il y a un potentiel énorme dans cette équipe et vous avez les moyens de faire de grandes choses. Bonne saison !